« Je suis maître de moi comme de l’univers », faisait dire Corneille à l’empereur Auguste à la scène 3 de l’acte 5 d’une de ses plus belles tragédies, « Cinna ». Jo Sainz ne s’est assigné qu’un des deux objectifs, mais celui qu’il poursuit ou plutôt celui qu’il fait poursuivre à ces clients n’est pas le moins important. Il propose à celles et à ceux qui viennent le voir dans son cabinet de Crans-Montana en Suisse ou à celles et à ceux avec lesquels il échange sur Zoom de « devenir maître de leur vie », comme il le dit lui-même.

 

Une complète reconversion

Jo Sainz est un coach reconnu, mais son parcours personnel et les outils qui sont les siens donnent à sa démarche une tonalité unique et font que les bénéfices que ses clients (« mes clients sont des amis », confie-t-il) en retirent sont, eux aussi, pas communs.
Après avoir suivi un cursus de commerce et de marketing, avoir été entraîneur de ski (il est lui-même un sportif de haut niveau, ayant pratiqué le ski et le triathlon), après avoir entraîné des équipes olympiques suisses, après avoir été un coach « classique » dans les entreprises pendant une quinzaine d’années et après avoir coaché des grands sportifs , il a décidé alors que la pandémie arrivait il y a deux ans en Europe d’opérer « une complète reconversion professionnelle », pour reprendre ses propres mots. Coach, il avait déjà été. Coach, il est toujours. Mais le coach qu’il est aujourd’hui à 58 ans à crée un univers professionnel qui n’appartient qu’à lui et à … ses « clients-amis », comme il les appelle, s’avouant incapable de faire la distinction entre les deux et s’en réjouissant.

 

Une véritable mission

Riche de toutes les expériences qui ont été les siennes, Jo Sainz a développé ses propres techniques pour, dit-il, « donner ou redonner un mental d’acier et une confiance inébranlable à toutes celles et à tous ceux qui ont du mal à surmonter un blocage, à gérer leur stress et à atteindre leurs objectifs ». Il utilise la PNL (la programmation neurolinguistique, une méthode qui aide à changer la façon dont quelqu’un perçoit son environnement), l’hypnose, la respiration ou encore d’autres techniques qu’il a apprises tout au long de son chemin. « Je me forme sans cesse avec les plus grands », explique-t-il. « Je suis là pour accompagner et aider celles et ceux qui font appel à moi dans le processus de compréhension et de respect d’eux-mêmes ». La mission que Jo Sainz s’est fixée, car c’est ainsi qu’il conçoit le coaching tel qu’il l’exerce et non pas comme une simple prestation de services, a « pour but d’aider ses clients à se comprendre et à s’accepter pour faire face aux challenges que réserve parfois la vie ». « Il s’agit », ajoute-t-il, « de passer d’une émotion négative à une émotion positive ».
Par rapport à d’autres démarches dans le domaine du développement personnel ou par rapport à des thérapies, l’accompagnement proposé par Jo Sainz repose sur des parcours courts. « Je suis capable », dit-il, « de faire un bilan complet sur une personne en trois séances et de lui donner tout de suite des directions à suivre ». « Les clients repartent avec des solutions concrètes », explique-t-il. « Mais ces solutions sont les leurs et pas les miennes ». Jo Sainz propose d’ailleurs un « programme découverte » en trois séances, offrant gratuitement une quatrième séance à ses clients. « C’est un travail d’introspection qui demande une certaine rigueur, mais qui est la portée de tous », affirme-t-il.

 

Devenir maître de soi-même

Les clients auxquels il s’adresse vivent dans des pays francophones, en Suisse, en France, en Afrique et au Canada. La plupart d’entre eux sont des dirigeants d’entreprises ou des sportifs. Beaucoup de ses clients sont des clientes. « J’imagine que ma manière de travailler convient bien aux femmes », constate-t-il.

Très présent sur les réseaux sociaux, Jo Sainz alimente avec le concours de trois collaborateurs beaucoup de blogs dont les contenus sont précieux en matière de développement personnel. Devenus ou redevenus maîtres d’eux-mêmes, les clients de Jo Sainz auront ensuite tout le loisir de tenter de réussir le double pari de l’empereur Auguste.