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Oser Dire Non : 5 Clefs pour Retrouver la Liberté

Peut-on vraiment changer ? C’est souvent lorsqu’on commence à prendre du recul, à analyser ses émotions et dompter son mental qu’une ribambelle de personnes s’invitent dans notre vie avec autant de tact qu’un éléphant dans un jeu de quilles. Ils nous tiennent littéralement la jambe. Le développement personnel, c’est bien, mais il y a un détail dont nous n’avons jamais parlé. Un tout petit cheveu dans la soupe : les autres nous laissent-ils suffisamment d’espace pour nous développer ? Et la réponse, bien sûr, c’est « non ». Mais nous pouvons changer les choses. Aujourd’hui, nous voyons comment poser les limites. Nous allons enfin oser dire non.




Les différentes façons de ne pas dire non

Certaines personnes savent parfaitement s’imposer dans notre emploi du temps. Et elles le font parfois de manière suffisamment savante pour éviter toute forme de résistance.

Dire non, c’est bien évidemment prononcer ces trois petites lettres : non. « tu peux me prêter ta voiture ? ». « non », « non, j’en ai besoin », « non, j’ai peur que tu l’abîmes », « non, je n’en ai pas envie ». Mais parfois, c’est un tout petit peu plus subtil que ça.

Nombreux sont les gens qui ne nous demandent pas notre avis avant de s’imposer. Ils pourraient nous priver de notre droit de nous exprimer. Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous devons laisser faire. Vous avez réservé une salle de réunion, mais un collègue ne respecte pas le planning ? Vous voulez regarder un film, mais un ami s’est incrusté chez vous ? Dire non, c’est aussi dire stop.

Les manipulateurs sont forts pour empêcher la résistance. Avez-vous déjà remarqué qu’il est plus difficile de dire non à quelqu’un qui vous complimente ? Un collègue de travail malin commence toujours par dire quelque chose dans le genre « tu es intelligent, on a de la chance de t’avoir dans l’équipe ». Puis, quelque temps après, il revient « il faudrait que l’on fasse ça, tu es d’accord avec moi n’est-ce pas ? ». Et la crainte de ne plus paraître aussi intelligent à ses yeux nous paralyse.

Le syndrome du sauveur nous pousse à venir en aide à tout le monde. Et c'est une autre situation dans laquelle nous n'avons pas la possibilité de vocaliser le non. Alors, évidemment, on ne dispose plus d’assez de temps pour travailler sur nos projets. On remet l’entraînement à plus tard quand la compétition approche. Notre étude de marché devrait être un tout petit peu plus approfondie quand la concurrence, elle, avance. La procrastination cache une incapacité à dire non… à ce que l’on ne nous a pourtant pas demandé.

S’il est très facile de prononcer le mot « non », affirmer un désaccord, poser des limites, faire comprendre aux gens qu’ils sont hors cadre et les dissuader de poursuivre, c’est autre chose.

L’importance de savoir dire non

La peur nous empêche de nous imposer dans notre propre vie. Lorsque vous ne parvenez pas à empêcher les autres de s’inviter dans votre quotidien, observez vos émotions. Vous avez peur que l’on ne vous voie plus de la même manière ? Peur de passer pour le méchant ? Peur d’être exclu ? Ou simplement peur que le monde s’écroule si vous ne vous sacrifiez pas ? Dire non, c’est vivre sans peur. C’est vivre librement, pleinement sans redouter les cataclysmes qui n’existent que dans notre imagination.

Les conséquences peuvent être catastrophiques, lorsque nos paroles et notre pensée divergent. La personne qui dit « oui » cherche souvent à maintenir une forme d’équilibre. On veut être accepté, on veut empêcher les évènements de dégénérer, on veut simplement être aimable et bienveillant. Mais sur le long terme, on favorise une communication violente et stérile.

La petite graine est semée. Celui qui dit « oui » lorsqu’il pense « non » devient une victime. Il commence par perdre la sensation de contrôle sur sa vie puis finit par perdre confiance en lui. Celui qui ne dit pas « non » se dévalorise, mais critique aussi les gens qui abusent de sa gentillesse. On se remplit d’expériences négatives avant de la déverser sur notre entourage qui à son tour s’exprime de façon négative et alimente une ambiance pesante. C’est un véritable non-sens pour celui qui se tait juste pour être serviable.

Notre système de valeur s’effondre également lorsque nos actes ne sont plus alignés avec nos pensées. Nos valeurs sont remises en cause puis c’est tout notre mode de pensée qui est remis en question. Et au bout, on perd en confiance en soi. C’est le début d’un cercle vicieux dans lequel le manque de confiance nous empêche de dire non et l’absence de non détruit notre confiance.

Comment dire non ?

1 — Mettre fin aux croyances limitantes

Les croyances limitantes nous empêchent de dire non. L’idée la plus fréquente dit que nous serons rejetés si l’on ne se plie pas aux requêtes des autres. Mais lorsqu’on y regarde de plus près, est-ce qu’un manque de franchise ne risque pas aussi d’entraîner l’exclusion ? Quelle est notre valeur ajoutée si nous vivons simplement dans le sillon que d’autres ont tracé pour nous ? À quoi bon être accepté dans un groupe qui nous empêche d’avancer vers la vie que nous souhaitons ?

2 — Redonner le pouvoir aux autres

Chacun peut développer un pouvoir. Une croyance limitante fréquente consiste à dire « Si je ne l’aide pas, il n’a aucune chance de s’en sortir ». Là encore, lorsqu’on analyse la situation en profondeur, on réalise qu’une multitude d’alternatives s’offrent aux gens qui nous entourent. En revanche, il est plus facile de vous demander de l’aide plutôt que de se dépasser par soi-même. Comme dit le proverbe « si tu lui donnes un poisson, tu le nourris pour un jour. Si tu lui apprends à pêcher, tu le nourris pour la vie ».

3 — Voir les alternatives (qu’on veut vous cacher)

Nous avons toujours le choix. Nous aussi nous pouvons prendre le pouvoir, celui de dire les choses telles que nous les pensons. Nous ne sommes jamais dans une impasse. Le vrai sujet est celui d’assumer ou non nos convictions. Suis-je prêt à accepter les conséquences si je dis non ? Mais surtout, quel sera le prix à payer si je dis « oui » ?

4 — Assumer ses choix

Vous n’êtes pas obligé de vous justifier. Vous avez le droit de dire non, mais aussi le droit de refuser la justification. Nous devons agir en cohérence avec nous-mêmes et nous justifier uniquement lorsque cela prend un sens pour nous. En revanche, essayez de dire non avec tact.

5 — Distinguer nos responsabilités et celles des autres

Dire non ne signifie pas que les autres ne comptent pas pour vous. Vous pouvez aimer les gens sans vous reconnaître dans leurs propositions.

Chacun vit les évènements de son point de vue. On ne blesse pas les gens lorsqu'on leur dit non. Au pire elle se blesse elle-même. La personne en face est libre de recevoir ce non comme la fin de ses projets. Elle est aussi libre d’accepter que vous ayez d’autres impératifs. Elle peut saisir l’opportunité de se dépasser. Elle est libre de son opinion, il s’agit de son choix, jamais du vôtre.



Dire non, c’est d’abord prendre conscience des tâches qui entrent dans notre emploi du temps de façon détournée. Et pour changer les choses, vous pouvez mettre en œuvre les conseils que nous venons de voir ensemble :

  • identifier les alternatives qui se présentent à nous ;

  • désamorcer les croyances limitantes ;

  • redonner le pouvoir aux autres ;

  • assumer ses opinions ;

  • différencier nos responsabilités de celles des autres.

Le non possède quelque chose de magique. Le vrai secret, c’est que derrière chaque non se cache un oui. Chaque projet que nous refusons nous donne les ressources pour avancer plus fort sur les sujets qui comptent vraiment pour nous. Dire non, ce n’est pas simplement choisir notre avenir, c’est aussi laisser de beaux projets sur le côté pour remplir notre vie avec le meilleur.

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À votre succès Jo Sainz







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