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Développer mon charisme : 8 conseils d’entrepreneurs célèbres

Tous les leaders ne sont pas nés avec du charisme. Parmi les meneurs, certains se distinguent par leur éloquence, d’autres par leur capacité à rassurer là où d’autres encore amènent des équipes entières avec eux. Tout a l’air si facile pour ceux qui ont du charisme. Mais on oublie souvent une petite chose : tout ce qui semble facile cache en réalité une pratique régulière. C’est l’expérience qui permet de développer son charisme, et nous allons voir comment.




1 — Donner du sens au travail des autres

La première image qui vient à l’esprit quand on pense au charisme, c’est ces équipes prêtes à braver vents et tempêtes pour atteindre le but affiché par leur meneur. Le charisme, c’est emmener les gens en voyage.

Chacun a besoin de savoir où il va, souligne Cyril Andrino, créateur de la chaîne Subway et du site de ventes privées Private Outlet. Le multientrepreneur constate que ses équipes ont quitté la concurrence. Pour ne pas les perdre à son tour, il doit leur prouver qu’ils sont sur le bon bateau, avec la bonne destination.

Exiger serait contre-productif, encore plus lorsqu’on rappelle « qui est le chef ici ». « Est-ce la meilleure façon de faire ? » « Est-ce que cette stratégie mène quelque part ? »… Chacun peut douter du chemin. Le leader charismatique ne vend pas une solution, il propose un but.

2 — Miser sur le collectif

Notre entourage nous trouve intéressants dès lors que nous nous intéressons à lui. De fait, l’écoute constitue une part importante du charisme. Mais de quelle écoute parlons-nous ?

Laisser les autres s’exprimer ne suffit pas. Un manager attentif confie une place de choix à chacun dans le projet. Il s’agit de comprendre les buts, les motivations, les valeurs et bien sûr les points forts et les faiblesses de ses collaborateurs. À partir de là, il est nécessaire de réadapter le chemin en fonction des souhaits de l’équipe, de ses compétences aussi.

Disney savait qu’il ne pouvait réaliser Blanche-Neige tout seul. L’obsession du détail dans chaque mouvement impose une réelle prise d’initiative à tous les niveaux de l’équipe. Cela dit, ce qui fait la particularité de Disney, c’est qu’il a su tirer parti des envies de ses équipes pour aller exactement là où lui-même voulait aller. L’écoute n’enlève rien à l’exigence.

Cette adaptation nécessaire se révèle parfois difficile à vivre pour les leaders experts dans leur métier. Leur expérience des difficultés et la maîtrise de leur propre métier leur permettent de développer des visions très précises de la façon de contourner une difficulté. Mais, c’est l’équipe entière qui doit avancer, sans laisser personne sur la touche. Ce qui compte, c’est l’objectif. Le chemin n’est qu’un moyen au service de la cohésion du groupe.

3 — Dire non avec classe

S’adapter aux autres ne signifie pas tout accepter. Lorsqu’un point de vue risque d’écarter l’équipe de son but, il est nécessaire de savoir dire non. Tout est dans la façon de signifier notre refus.

Nos collaborateurs ont besoin de sécurité. Les divergences importent peu tant que l’environnement reste suffisamment stable pour préserver l’équipe d’une crise. Le charisme, c’est aussi incarner la stabilité et la maîtrise, en particulier dans le désaccord.

Pour Carlos Ghosn, une bonne façon de dire non consiste à laisser ses émotions de côté. Si l’ex-PDG de Renault est connu pour affirmer ses désaccords, ce sont ses colères « froides » qui lui donnent une image d’homme inébranlable. Il s’agit donc de contrôler, ou, a minima, de masquer, son agacement dans l’objection. Mieux vaut ne pas céder à la panique en imaginant le scénario catastrophe qui pourrait découler d’une proposition fantasque.

4 — Gérer ses erreurs

Dans notre recherche de maîtrise apparente, le pire qu’il puisse arriver serait de faire une erreur. Ou pas…

Si les personnes charismatiques fascinent, c’est avant tout parce qu’elles sont faites de chair et d’os, comme tout le monde. Et chacun fait des erreurs. Une personne qui ne ferait jamais face à la moindre difficulté ou au moindre imprévu pourrait-elle simplement parler de talent ? Le charisme, c’est aussi une façon de gérer ses propres erreurs.

Georges Washington, premier président des États-Unis, était un cultivateur de coton qui exploitait 300 esclaves qu’il décrivait comme des « tires aux flancs ». Une fois Président en quête d’une vision et d’un avenir pour la nation, il devint un fervent opposant à l’esclavage. L’abolition aura lieu près d’un siècle plus tard, son positionnement s'écartait du simple opportunisme.

La fuite ne mène pas bien loin. Il est préférable d’admettre ses erreurs puis de passer en mode résolution ou planification. Cela dit, reconnaître ses erreurs ne signifie pas exagérer ou se diminuer soi-même aux yeux de tous. La maîtrise et la modération restent de mise.

C’est encore plus vrai lorsqu'une personne dominante vous attaque. Une personne charismatique ne surréagit pas face à la critique. Elle ignore calmement. Éventuellement elle souligne les points positifs associés à l’erreur (parce qu’il y en a toujours).

5 — S’engager pour une cause

Le risque c’est d’envoyer les autres seuls au front. Lorsqu’on travaille en équipe, a fortiori lorsqu’on est manager, on se concentre sur l’organisation et le pilotage. C’est sans doute le travail des commerciaux d’aller voir les clients et des techniciens d’aller faire des réparations sur site. « Il se cache », « il ne comprend pas ce que c’est de devoir se justifier devant les clients »… Un manager isolé de la situation concrète, seul dans sa tour d’ivoire, attire les remarques désobligeantes et la suspicion.

Le leader charismatique s’engage sur le terrain. Il démontre ainsi sa compétence ou éventuellement la curiosité qui lui permet d’acquérir plus d’expérience. Il rassure son équipe et montre qu’il est prêt à prendre des coups et à faire écran aussi lorsque cela s’avère nécessaire. Une image bienveillante se construit dans l’adversité.

6 — Rester juste

On associe parfois le charisme à la perfection, et l’écoute à la tolérance. Ignorer les erreurs des autres pour avoir l’air sympa ou faire plaisir pour éviter une situation conflictuelle pourrait juste créer un précédent et ouvrir la boîte de pandore. Cela rendrait l’erreur normale et reproductible à souhait. Le charisme, c’est surtout faire preuve de courage.

Le courage nécessite de dire la vérité aux gens, y compris lorsqu’ils se sont trompés. Il ne s’agit bien sûr pas de mettre ses collaborateurs plus bas que terre ou de revenir sans arrêt sur le passé. Il reste important de donner un feedback.

Pour positiver un feedback négatif, l’idéal reste d’orienter la discussion sur la façon de ne pas reproduire l’erreur. Le problème devient une amélioration. C’est souvent le meilleur moment pour faire accepter le changement.

Les mêmes règles s’appliquent à tous. Un leader charismatique doit lui aussi tenir sa parole, respecter les délais ou reconnaître lorsque l’idée vient d’un autre. Et lorsqu’il fait une erreur il montre l’exemple et annonce les moyens qu’il a mis en place pour ne pas la reproduire.

7 — Maîtriser l’art du silence

En dehors des relations humaines, de façon plus mécanique aussi, le charisme grandit dans le silence. Celui qui enchaîne les mots trop rapidement tend à s’essouffler, à perdre son auditoire ou à donner l’impression qu’il craint qu’on lui coupe la parole. À l’inverse, le silence met les mots en relief et élimine les « heu… » hésitants et illustre la maîtrise.

N’abusez pas ! Trop de silence pourrait mener vers un discours décousu. Une pause ne doit jamais durer plus de 2 secondes. Quant au meilleur moment, c’est au milieu d’une phrase, juste avant ou après le verbe pour magnifier votre complément. Qui ne se rappelle pas l’hystérie des fans devant la phrase de Steve Jobs « Ceci… … … est une révolution ».

8 — Utiliser la rhétorique

Les figures de style augmentent l’impact d’une communication. En plus de marquer les esprits, elles démontrent à la fois une habileté intellectuelle et une maîtrise du langage.

Le principal avantage de la rhétorique reste de marquer les esprits. Elle met en forme nos messages et leur donne la curiosité nécessaire pour capter l’attention et marquer les mémoires à l’image de Xavier Niel qui introduit Free mobile avec la phrase « Pigeon une fois, ça va. Pigeon deux fois, bonjour les dégâts ».




On observe en réalité différents types de charisme plus ou moins directifs ou empathiques. Les éléments vus ensemble devraient plutôt être pris comme une recette standard que chacun peut ajuster et imprégner de son identité. C’est d’autant plus vrai que ce qui fait le charisme, c’est bien sûr la personne elle-même, mais aussi le regard du groupe sur le meneur. Pour challenger votre style, vous pouvez vous intéresser à :

  • le sens que vous donnez à vos objectifs ;

  • l’utilisation des compétences des individus dans votre équipe ;

  • votre capacité à dire non avec subtilité ;

  • votre façon de gérer vos propres erreurs ;

  • votre attitude face aux situations tendues ;

  • la manière d’incarner la justice et la transparence ;

  • votre façon d’utiliser les mots pour impacter votre entourage.

Et vous quel est votre style ?


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À votre succès,

Jo Sainz






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