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Photo du rédacteurAdrien

Slow life : ralentir pour éviter le burn-out

Un Européen sur 4 souffre de stress. Bien sûr, vous n'allez pas suffisamment vite. Vous devriez produire davantage et faire preuve de plus de créativité. Puisque le temps c’est de l’argent, quoi de plus naturel que d’avancer pied au plancher. Si le projet dure, on passe en mode résistance… ou en mode survie. Dans notre course effrénée, on ne prête plus attention aux petits raccourcis que la vie a placés ici ou là, rien que pour nous. Ces petits cadeaux qui peuvent résoudre les problèmes ou simplement faire notre bonheur quotidien. Aujourd’hui, on prend le temps de recharger les batteries, on écoute son corps, on cherche l’inspiration, on redécouvre le plaisir dans le challenge… Bref nous entrons dans le monde du slow life.




Pourquoi le slow life ?

Le slow living, c’est ralentir son rythme de vie pour vivre chaque instant en conscience. C’est considérer chaque seconde comme une expérience d’une immense richesse. C’est privilégier la lenteur pour augmenter le ressenti. Et finalement, cette philosophie nous amène à remplacer le stress par l’épanouissement personnel et l’émerveillement.

C’est un Italien, Carlo Petrini, qui sans le savoir va donner naissance au mouvement slow life. Mais n’allons pas trop vite !

Nous sommes en 1986 lorsque le journaliste gastronomique imagine le slow food. Il veut alors remettre le repas au centre des relations humaines. Il s’agit alors de prendre le temps d’un repas partagé en famille, entre amis, pour en faire un moment d’écoute et de plaisir. Vous l’avez compris, il réagit au stéréotype du fast food. Et le concept ne s’arrête pas là, au-delà du plaisir et de la convivialité, le slow food met aussi en lumière l’origine qualitative des aliments, leur production responsable et naturelle. Petrini finit par donner naissance à une organisation dont le logo n’est autre… qu’un escargot.

Les notions de qualité, de plaisir, d’écoute ou de responsabilité vis-à-vis de notre environnement sont des concepts omniprésents de notre vie. La slow food inspire donc le slow school, le slow management, le slow sex aussi… Bref, pour n’en citer qu’un seul : le slow life est né.

« Ce n’est pas parce que l’on vit à 100 à l’heure que l’on vit à 100 % ». La sophrologue Cindy Chapelle met ainsi en évidence une alternative à notre monde survolté. Le slow life, ce n’est pas tout arrêter. Plutôt que de refuser les challenges, le mouvement consiste à ralentir pour donner de la qualité à nos actions, à notre perception et à nos pensées. Elle vise à amplifier notre vécu dans le challenge. Vous en doutez ? Examinez ces quelques idées :

  • favoriser la solution la plus simple ;

  • prendre le temps de s’écouter et d’écouter les conseils des autres ;

  • donner du temps à son réseau ;

  • écouter son intuition et sa créativité ;

  • profiter pleinement du travail déjà accompli.

Ralentir, c’est parfois la solution pour aller simplement plus loin.

Une philosophie contre l’épuisement professionnel ?

« Le monde me pourchasse ». Nous aimerions vivre en slow life, mais notre manager, nos clients aussi, en ont décidé autrement. Le slow life est peut-être plus adapté à la performance et à la productivité qu'il n'y parait au premier abord.

Le monde attend que nous produisions un maximum de valeur en un minimum de temps. C’est un fait. Mais à partir de ce constat, on peut imaginer différentes stratégies :

  • la première logique consiste à accélérer, à bouger plus vite, à penser plus vite pour diminuer le temps nécessaire à une tâche. Mais, à moins de travailler extrêmement lentement, le potentiel d’accélération reste assez faible.

  • une seconde approche consiste à travailler plus longtemps. Cette solution peut porter des fruits, mais s’accompagne en général d’une diminution de la qualité de vie. Et le temps disponible dans une journée reste de toute façon limité.

  • la troisième approche consiste à travailler différemment. La performance ne découle plus de la vitesse pure, mais du chemin emprunté. Cette troisième approche demande de prendre un temps pour analyser les options possibles, faire des essais, parfois pour se tromper et recommencer. Elle nous incite aussi à nous mettre en condition pour l’efficacité. C’est le slow life dans sa version professionnelle.

« Si je tarde, d’autres me doubleront ». Il s’agit là encore d’une croyance tronquée. Lorsque deux équipes entrent en compétitions avec les mêmes méthodes et avec le même plan d’action, la plus rapide réussit évidemment la première ! Dans les faits, c’est souvent la plus maline qui l’emporte. Bien entendu, le plus rapide peut parfois devancer le plus intelligent. Mais seul le plus créatif peut ouvrir une brèche dans l’univers, créer de nouvelles méthodes, de nouvelles opportunités, de nouveaux brevets…

Changer prend du temps ! Lorsqu’on décide de changer ses habitudes, on revient assez naturellement à nos anciennes méthodes. On se dit alors que ce n’était pas pour nous ou que ça ne marche pas. En réalité, notre cerveau a besoin de plusieurs semaines pour s’approprier de nouvelles pratiques. Vous avez le droit de vous égarer et de chercher la vitesse. Prenez-en simplement conscience lorsque cela arrive et demandez-vous quels seraient les avantages d’un ralentissement.

Chambouler sa vie serait vraisemblablement en contradiction avec cette philosophie de vie zen et ralentie. La transition vers le slow life se fait plutôt par petites touches : on met progressivement en place de petits rituels, des petites bulles de temps pour se reconnecter à l’instant présent. La première étape consiste, quoi qu’il en soit, à prendre conscience que nous brûlons la chandelle par les deux bouts.

Comment vivre en slow life ?

C’est décidé, vous souhaitez explorer le potentiel du slow life ? Vous ne savez pas par où commencer ? C’est peut-être plus simple qu’il n’y paraît.

1 - Redonner sa place au sommeil

L’INSEE est formel : en 25 ans notre durée de sommeil a raccourci de 18 minutes. Une personne sur dix n’est pas encore couchée à 1 h du matin. Mais l’institut statistique nous rappelle aussi que lorsqu’on ne dort pas suffisamment la nuit, notre esprit et notre organisme tentent de récupérer pendant la journée. Voilà qui dégrade à la fois notre vitesse et notre qualité de récupération.

2 - Faire passer l’important avant l’urgent

Si c’est urgent, il est probablement déjà trop tard. Celui qui court après les urgences néglige les dossiers importants. Et c’est là que le bât blesse. Un dossier important laissé à l’abandon deviendra… une urgence. Il nous mettra à son tour sous pression, nous fera courir une fois de plus, et nous poussera à nouveau à négliger d’autres dossiers importants.

3 - Voir l’ennui comme une expérience

On dit qu’un adolescent qui rêvasse affalé dans un canapé construit mentalement son avenir. Et si c’était vrai pour tout le monde ? L’ennui, c’est cet instant durant lequel on ne demande rien à notre cerveau. On ne cherche rien. On ne calcule rien. Toutes nos facultés sont disponibles. Notre mental en profite pour faire des tests, il imagine un futur parfois fantasmagorique. Et dans nos divagations, il en ressort fréquemment une petite graine qui ne demande qu’à grandir.

4 - Accorder du temps aux gens que l’on aime

Prendre le temps de jouer avec ses enfants. Parler de choses sans intérêt avec son conjoint, rire pour rien, regarder l’autre. Se ressourcer et ressourcer les autres. L’écoute active nous reconnecte aux autres et à notre potentiel. C’est une source de bien-être souvent sous-estimée.

5 - Faire autre chose

Déconnecter, c’est parfois se focaliser sur des choses différentes, se stimuler autrement et activer des organes ou certains circuits neuronaux, parfois grippés.

Les activités artistiques, les loisirs créatifs, le jardinage, parfois même le ménage, sont des instants propices à la déconnexion. Comme en méditation ou lors d'exercices de respiration, nos pensées peuvent suivre leur chemin sans contraintes. Notre intuition les guide et nous permet de prendre conscience de certains secrets cachés au fond de nous et que nous ne pouvions pas voir, perdu dans le bruit ambiant.

6 - Laisser son smartphone dans la voiture

L’ennemi numéro 1 du slow life se trouve juste devant nous. C’est cet écran dont la lumière bleue nous captive. Ses notifications nous dictent quelle application regarder et à quel instant. Il absorbe notre attention, qu’on le veuille ou non. Nous n’avons plus le droit de décider. Mais les smartphones sont conçus pour être irrésistibles. La meilleure parade consiste donc à les éteindre, à les mettre en veilleuse dans une autre pièce ou, à les laisser très loin, dans la voiture par exemple.



La performance et la vitesse sont deux choses finalement assez distinctes. Le slow living, c’est cette approche qui consiste à miser sur la qualité, la différence et l’exploration pour se démarquer. Et le bon côté des choses, c’est qu’il nous donne de l’oxygène pour nous épanouir en tant qu’individu.

Vous voulez essayer ? Parmi toutes les actions de la vie lente, vous pouvez par exemple :

  • jardiner ou pratiquer une activité artistique ou de loisir créatif ;

  • prendre soin de votre sommeil ;

  • accorder de l’attention aux gens qui vous entourent ;

  • expérimenter l’ennui et le voir comme une activité à part entière ;

  • laisser le smartphone et les notifications de côté.

Réservez votre rencontre avec Jo Sainz pour changer votre vie. Un entretien gratuit vous permettra de faire le point sur vos valeurs pour ensuite définir la ligne directrice qui mènera à vos objectifs.

À votre succès,

Jo Sainz






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